Pourtant, nos villes sont verdies ponctuellement par des arbres au pied desquels, parfois, existe une petite surface de terre, tantôt nue, tantôt gazonnée, lorsqu’elle n’est pas couverte d’immondices.
Le nombre conséquent de ces pieds d’arbres et leur positionnement géographique ponctuel permettraient, si les pieds de ces arbres étaient fleuris de manière raisonnée, de créer un maillage écologique, un réseau plus ou moins dense de points de nourrissage pour les insectes (et certains oiseaux).
Si les abeilles domestiques peuvent butiner dans un rayon allant jusqu’à 3 ou 4 kilomètres, les abeilles solitaires voient cette distance maximale réduite à une centaine de mètres. On comprend donc l’intérêt de disposer, sur l’ensemble du territoire, de petits havres fleuris relativement proches les uns des autres.
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