Des Arbres

Des Arbres

On peut venir en aide aux abeilles en leur offrant de nouveaux habitats moins soumis aux pulvérisations de pesticides, ainsi qu’une source de nourriture suffisante et diversifiée.

La ville répond à ces critères, leur offrant gîte et couvert, loin des pesticides agricoles.

Néanmoins, cela reste insuffisant tant en surfaces qu’en diversité végétale.

Pourtant, nos villes sont verdies ponctuellement par des arbres au pied desquels, parfois, existe une petite surface de terre, tantôt nue, tantôt gazonnée, lorsqu’elle n’est pas couverte d’immondices.

Le nombre conséquent de ces pieds d’arbres et leur positionnement géographique ponctuel permettraient, si les pieds de ces arbres étaient fleuris de manière raisonnée, de créer un maillage écologique, un réseau plus ou moins dense de points de nourrissage pour les insectes (et certains oiseaux).

Si les abeilles domestiques peuvent butiner dans un rayon allant jusqu’à 3 ou 4 kilomètres, les abeilles solitaires voient cette distance maximale réduite à une centaine de mètres. On comprend donc l’intérêt de disposer, sur l’ensemble du territoire, de petits havres fleuris relativement proches les uns des autres.

D’un point de vue pratique, fleurir les pieds d’arbre participe à une réduction appréciable du désherbage de ceux-ci – qui demande temps, main d’oeuvre et parfois produits chimiques – par l’installation d’une végétation choisie, plutôt que subie.

Enfin, notons qu’une touche végétale, çà et là dans la ville, participe à un sentiment de bien-être non négligeable et améliore ainsi le cadre de vie urbain, tout au profit des habitants.