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Les abeilles sont des insectes butineurs : elles pollinisent les millions de fleurs qu’elles visitent, permettant ainsi la fructification et, de ce fait, la reproduction des plantes et l’existence même des fruits.
La pollinisation constitue donc le rôle clé que jouent les abeilles dans les écosystèmes naturels et dans la production alimentaire mondiale : on estime que 35% de celle-ci (fruits, légumes, oléagineux, épices, café, cacao, etc.) est dépendante des insectes pollinisateurs, pour un montant annuel estimé à 153 milliards d’euros en 2005 ; dans nos régions, ce taux monte jusqu’à 84% des espèces cultivées !
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Malheureusement, on assiste depuis plusieurs années à une perte inquiétante de biodiversité : environ la moitié des insectes de nos régions ont disparu en 30 ans. Les abeilles, en particulier, sont confrontées à une chute d’effectifs particulièrement préoccupante.
Ce phénomène semble dû à plusieurs facteurs qui agissent de concert, on parle d’effet « cocktail » : de l’utilisation conséquente de pesticides dans l’agriculture intensive, aux changements climatiques, en passant par les diminutions de la taille des habitats et de la diversité végétale, sans oublier plusieurs attaques parasitaires, virales, bactériennes ou d’espèces prédatrices ; les abeilles doivent affronter de très nombreuses menaces.
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Cette situation est inquiétante, tant les enjeux sont grands. Sans ces insectes, l’agriculture mondiale ne parviendrait plus à satisfaire la demande en fruits et légumes, les prix s’envoleraient et les équilibres mondiaux en seraient profondément bouleversés. De même, dans une optique moins humaine, il nous faut penser à tous les organismes qui dépendent, pour leur survie, de plantes qui se reproduisent grâce aux abeilles.
Malgré cette situation peu réjouissante, on constate que les abeilles se portent mieux en ville. Des initiatives comme Maya’ge permettent de leur venir en aide encore plus efficacement en leur rendant le milieu urbain plus accueillant !
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